Summary - - The aim of this project is to empirically and critically examine the social, economic and environmental performance of regimes of network service provision ( infraregimes ) from an explicit sustainable urban development perspective, through a focus on water/sanitation, energy and transport networks and their socio-technical governance at differing levels in five metropolitan regions across Europe: Berlin, London, Rome, Stockholm and Paris/Ile-de-France. We aim to compare how networks are being deployed within wider sustainable development strategies and policies, the social-economic-environmental balance at the heart of network service provision, and whether a particular infraregime in Europe stands out from the others as having promoted a balanced sustainable development strategy. - - The research will focus on a limited number of key sustainability issues significantly affected by network infrastructure/service provision regimes: - - the sustainability of patterns of consumption of network services (mobility behaviours, water uses, energy consumption, and the factors that affect those patterns; - - socio-spatial inequalities in access to infrastructures, and their potential contribution to regional segregation or polarisation; - - the potential contribution of infrastructures to environmental inequalities; - - processes of urban sprawl. - - This cross-national comparison will shed considerable light on the different processes, practices and implications of infrastructure provision and sustainable urban development in varying national contexts. It will also provide useful insights on the performance of reforms in infrastructure sectors, from a sustainability perspective. We will specifically analyse and detail the implications of the findings of the project for the governance of networks and sustainability policy in the Ile-de-France context. - - Résumé - - L'objectif de ce projet est d'évaluer la performance économique, sociale et environnementale de différents régimes de fourniture d'infrastructures et de services en réseaux, dans une perspective de développement urbain durable, à partir de l'étude empirique approfondie de trois secteurs (eau/assainissement, énergie, transports) dans cinq régions métropolitaines européennes : Berlin, Londres, Rome, Stockholm et Paris/Ile-de-France. - - Nous étudierons dans quelle mesure les politiques d'investissements dans les réseaux sont coordonnées (ou pas) avec les stratégies et les politiques locales de développement durable, nous analyserons les arbitrages opérés entre les finalités économiques, sociales et environnementales des services en réseaux, et nous chercherons à mettre en lumière les formes de régulation des réseaux les plus performantes ou les innovations les plus prometteuses au plan de la durabilité. - - Les études de cas porteront sur des enjeux importants de développement urbain durable liés aux politiques de réseaux : - - la durabilité de modes de consommation des services en réseaux (pratiques de mobilité, usages de l'eau, consommations énergétiques), et les facteurs influent sur ces modes de consommation ; - - les inégalités socio-spatiales en matière d'accès aux services en réseaux, et leur contribution éventuelle à la ségrégation ou à la polarisation sociales dans les régions étudiées ; - - la contribution éventuelle des infrastructures aux inégalités environnementales ; - - les processus d'étalement urbain. - - Cette recherche comparative européenne apportera un éclairage décisif sur les différents régimes de fourniture de services en réseaux et leurs liens avec le développement urbain durable. Elle fournira aussi des enseignements utiles pour l'évaluation, en termes de durabilité, des réformes dans les secteurs de réseaux. Les implications des résultats obtenus pour la gestion des réseaux et les politiques urbaines en Ile-de-France seront plus particulièrement mises en exergue et discutées. - - B. Description du projet - -

La dispersion de nanocharges inorganiques dans une matrice polymère permet d'en renforcer les propriétés mécaniques et thermiques. Bien que son origine demeure encore mal comprise, le renfort des performances mécaniques de la matrice semble lié à l'importante surface de contact entre polymère et charge. Il apparaît donc essentiel d'optimiser l'état de dispersion de la charge nanométrique au sein de la matrice. Pourtant, il apparaît souvent très difficile d'optimiser et de contrôler cette dispersion, comme l'ont montré différents travaux menés sur des nanocomposites polymère / argile par exemple, en particulier avec des polymères peu polaires. L'objectif de ce projet consiste précisément à élaborer et à étudier de nouveaux nanocomposites caractérisés par un état de dispersion optimal et facilement contrôlable. - - L'approche que nous proposons consiste à coupler des copolymères à blocs et des particules POSS (nanocharges de dimensions bien définies). Plus précisément, nous considérerons des diblocs A-B où A est un polymère peu polaire et B, un polymère amorphe, incompatible avec A et caractérisé par une température de transition vitreuse Tg subambiante. L'extrémité libre du bloc B sera fonctionnalisée par une nanoparticule POSS. En s'organisant en phases ordonnées, de tels diblocs permettront de répartir les particules POSS au sein de domaines régulièrement répartis dans la matrice A. De plus, le bloc B étant amorphe et de basse Tg, les particules POSS, insérées à l'extrémité libre des blocs B, pourront s'auto-organiser sans contrainte pour former des assemblages de type colonnaires ou plaquettaires. La distance entre ces assemblages à base de POSS est contrôlée par la longueur des diblocs. De plus, diverses morphologies peuvent être obtenues avec les diblocs, ce qui permet de moduler la répartition et la nature des assemblages formés par les POSS. Au total, ces systèmes conduiraient à des composites modèles, présentant une dispersion très forte des nanocharges et permettant le contrôle de l'état de dispersion. De telles structures modèles permettront de mieux comprendre les mécanismes du renfort des propriétés mécaniques de la matrice et de revenir ensuite sur des systèmes à architectures moins bien définies, mais plus aisés à préparer (nanocomposites polymère / argile par exemple). - - Les systèmes que nous considérerons tout d'abord seront des copolymères polystyrène-polyoxypropylène ou polystyrène-polybutadiène, qui seront synthétisés par polymérisation anionique et fonctionnalisés par des particules POSS. Les structures formées seront étudiées par diffraction des rayons X aux petits et aux moyens angles ainsi que par microscopie électronique à transmission. Les propriétés mécaniques de ces nanocomposites seront caractérisées par analyse mécanique dynamique. Enfin, ces propriétés mécaniques seront corrélées à la dynamique locale des chaînes polymères au sein de ces composites (au voisinage des charges en particulier), étudiée par RMN de l'état solide.